Domaine Communal de Valbrillant

Route de Valbrillant, 13590 Meyreuil

Joanna Connor

“La musique m’a choisi. Je me souviens très bien d’avoir essayé de chanter comme “Hello Dolly” de Louis Armstrong dans notre appartement de Brooklyn. Cela passait souvent à la radio. Je savais que j’étais petit, mais quand j’ai cherché en quelle année cette version était dans les charts, j’ai été bouleversé en réalisant que j’avais deux ans !

Ainsi commença l’odyssée musicale de Joanna Connor. La bande-son de son enfance dans sa ville natale d’adoption de Worcester, dans le Massachusetts, était diversifiée et généreuse. Les Bleus faisaient partie du lexique. Enfant, le disque préféré de Joanna était “Take A Giant Step/ The Old Folks At Home” de Taj Mahal.

Voir Buddy Guy se produire dans une université locale à l’âge de 10 ans a laissé une impression primordiale. Jouer du saxophone, de la guitare et chanter pendant ses années d’école étaient ses passions et l’ont finalement amenée à se produire professionnellement à 17 ans.

Mais sa soif de devenir guitariste avant tout et son envie de s’immerger dans le blues la poussent à déménager à Chicago en 1984.

« C’était mon université. Je sortais tous les soirs de la semaine. En un mois, j’ai eu mon premier concert avec le légendaire Johnny Littlejohn. Quelques semaines plus tard, je suis devenu membre de Dion Payton et du 43rd St Bluesband. Nous étions le groupe house du Checkerboard Lounge, dans le sud de Chicago, qui appartenait alors à Buddy Guy. C’est à ce moment-là que ma scolarité s’est accélérée. J’ai joué avec Buddy, Junior Wells, Otis Rush, Sammy Lawhorn, Pinetop Perkins, Hubert Sumlin, Magic Slim, Son Seals, Lonnie Brooks, Koko Taylor, pour n’en nommer que quelques-uns. J’ai été béni.

Joanna a ensuite formé son propre groupe en 1988 avec des apparitions hebdomadaires aux Kingston Mines de Chicago. Son formidable jeu de guitare et sa capacité vocale distinctive à faire vibrer l’âme ont attiré l’attention de Blind Pig Records, qui a sorti son premier album “Believe It” en 1990.

Les distinctions nationales et internationales dans la presse et les médias radio ont abouti à une décennie de tournées mondiales, une douzaine d’enregistrements sur Ruf Records, MC Records et autres, un documentaire sur la télévision allemande WDR et une multitude d’apparitions à la télévision et à la radio.

Joanna et le groupe ont partagé des scènes avec des grands noms du blues, du rock et du jazz, notamment Luther Allison, BB King, Screaming Jay Hawkins, Robben Ford, Danny Gatton, Robert Cray, Jimmy Page, ZZ Top, Joe Cocker, Etta James et d’autres.

Joanna a signé des accords de parrainage avec Gibson Guitars, Victoria Amps et Orange Amps.

En 2005, elle a interrompu ses tournées pour passer du temps à la maison à élever sa jeune fille. Deux résidences de plus de 15 ans à la House of Blues et aux Kingston Mines ont affiné encore plus les qualités considérables de guitare et de chant de Joanna.

Alors qu’elle travaillait continuellement à Chicago, une poignée de vidéos de ses solos de guitare slide incendiaires sont devenues virales, créant une sensation et attirant l’attention des médias et des musiciens établis. Joe Bonamassa l’a cherchée et lui a proposé de produire le genre de disque qu’il pensait que Joanna avait toujours eu en elle et qu’elle devrait livrer au monde. 4801 South Indiana est ce disque, un disque de blues qui offre toute l’émotion brute, la passion et le feu qui ont rendu le Blues si convaincant depuis sa création. Joe Bonamassa n’a pas simplement produit, arrangé et joué sur le disque, il a permis et inspiré à Joanna de tirer du plus profond d’elle tout ce que sa vie dans la musique lui avait donné. Bien qu’il soit ancré dans la tradition, l’enregistrement n’est pas une pièce de musée, il est vivant et donne des coups de pied, un blues unique dans une vie

Joanna Connor
crédit Allison Morgan
crédit Allison Morgan

EDITION 2023